Les femmes sont à l’affût du moindre changement survenant dans leur corps, lorsqu’elles veulent tomber enceintes. En général, elles sont fixées seulement après l’apparition des signes habituels comme les nausées, les rejets d’aliments, l’aversion pour les odeurs, etc. Il est néanmoins possible de reconnaître une grossesse plus tôt en observant les symptômes de la nidation. 

Quand a lieu la nidation ?

Quand a lieu la nidation ?
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Les symptômes de nidation sont des manifestations visibles de la réussite de la fécondation. Ils apparaissent cinq ou huit jours après la fusion de l’ovocyte et du spermatozoïde. Ces signes évoquent l’implantation de l’embryon dans l’endomètre et peuvent perdurer jusqu’à la deuxième semaine de grossesse. 

En général, la nidation a lieu près d’une semaine avant la prochaine période d’ovulation prévue dans votre cycle. Vous pouvez ainsi calculer à quel moment se produit l’implantation en tenant compte de ces paramètres. Dans le cas d’une FIV, le phénomène débute souvent sept ou huit jours après la fécondation.

À ce stade, l’ovocyte et le spermatozoïde ont déjà fusionné dans les trompes de Fallope (oviducte), créant ainsi le zygote. Cet organisme nouvellement formé entame ensuite son développement et sa migration vers l’utérus. Le processus prend en moyenne cinq jours. 

Une fois dans cette cavité, l’œuf fécondé commence à s’accrocher à l’endomètre (paroi de l’utérus). Le phénomène est communément appelé nidation ou implantation embryonnaire. Concrètement, l’embryon se fraye un chemin à travers les tissus de la paroi pour préparer son installation dans l’utérus. 

Adhérer à la paroi utérine est vital pour l’œuf. En effet, ce processus permet d’établir les échanges entre la mère et l’embryon. Ce dernier pourra ainsi recevoir de l’oxygène et tous les nutriments nécessaires pour sa croissance. 

Durant l’implantation, l’embryon rompt certains vaisseaux sanguins et en crée d’autres pour se connecter à la mère. Cette dernière commence par ailleurs à subir les perturbations hormonales liées à la grossesse. Ces différents phénomènes sont à l’origine des symptômes propres aux femmes enceintes. 

Comment reconnaître un saignement d’implantation ?

Comment reconnaître un saignement d'implantation ?
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Les saignements d’implantation figurent parmi les symptômes de nidation les plus connus. Malgré cette appellation, ils se présentent parfois sous la forme de simples pertes brunes ou légèrement rosées. Ces teintes sont notamment dues à l’émission d’une petite quantité de sang depuis l’utérus. 

Vous pouvez aussi les confondre avec les menstruations, lorsque les saignements sont plus importants. Le plus souvent, ils apparaissent dans les sept à dix jours suivant l’ovulation. Cette période coïncide ainsi avec la date prévue pour l’arrivée des règles. De ce fait, les doutes sont tout à fait compréhensibles. 

La nidation se démarque néanmoins par des pertes plus légères et liquides par rapport aux écoulements liés au cycle menstruel. Cette texture moins épaisse s’accompagne d’un changement de couleur, virant vers le rose ou le brun. 

L’intensité et la durée des saignements peuvent varier significativement d’une femme à l’autre. De ce fait, il est assez difficile de confirmer une grossesse en se basant uniquement sur ce symptôme. Vous devez faire un test dans les douze à quinze jours suivant votre ovulation pour être fixée. 

En attendant un retard de menstruations, le niveau d’hormone HCG dans votre organisme sera suffisamment élevé pour rendre le test fiable. En effet, les saignements vaginaux à eux seuls ne permettent pas de déterminer si vous êtes enceinte ou non. Il peut s’agir de règles ou de signes d’une implantation embryonnaire. 

De plus, la nidation présente souvent de nombreuses manifestations similaires aux symptômes prémenstruels. Il devient donc difficile de savoir, s’il faut s’attendre au retour des règles ou à une grossesse. 

Les pertes blanches abondantes : un autre symptôme de nidation

Les pertes blanches abondantes : un autre symptôme de nidation
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Outre les saignements, les symptômes de nidation incluent l’accroissement de la quantité de pertes blanches. Ces dernières sont toutefois très courantes dans la vie d’une femme. Elles peuvent par ailleurs être liées à une grande variété de facteurs. De ce fait, ces fluides n’impliquent pas nécessairement un début de grossesse.

Ces pertes sont notamment constituées de glaires cervicales et de sécrétions vaginales. En général, elles sont visqueuses et plus opaques après la période d’ovulation. Ce liquide peut être moins épais et plus transparent à d’autres moments du cycle menstruel. 

Quoi qu’il en soit, des pertes blanches abondantes représentent aussi des signes potentiels d’une implantation embryonnaire. L’augmentation du taux d’hormone HCG stimule en effet la production d’œstrogène et de progestérone dans l’organisme. Ces substances sont indispensables pour le bon déroulement de la grossesse. 

Sous l’influence de ces deux hormones, la muqueuse vaginale tend à se renouveler plus rapidement. Les pertes blanches servent justement à éliminer ces cellules mortes. Par conséquent, leur quantité augmente dès l’implantation embryonnaire. 

Cependant, la seule présence de pertes blanches ne permet pas de reconnaître un début de grossesse. La nidation se caractérise plus précisément par l’augmentation de la quantité de ces fluides. Vous devez donc analyser ce phénomène avec d’autres symptômes tels que les saignements d’implantation. 

Enfin, les femmes ne présentent pas systématiquement de symptômes de nidation. Certaines personnes passent directement aux signes habituels de la grossesse. Ainsi, vous pouvez être confronté à d’autres manifestations, comme la tension dans les seins, la somnolence, les nausées matinales, etc.

Source article : https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/grossesse/premiers-symptomes-grossesse

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